Mardi soir en eaux troubles

Mardi, 23h, Laposte se dirige en fin de compte vers la MaiZon. Personne dans la place. Soeursourire est en place, la clientèle arrive petit à petit, signalons notamment la présence de Lalolotte accompagnée d'une personne fort polie et ma foie, de forte agréable compagnie (E) . malgré ses multiples tentatives de désintoxication, Laposte sort une fois de plus trainer sa réputation sur le trottoir derrière sa sucette a cancer. Et v'la-t-y pas que dans un grand déhanchée, dont elle-seule a le secret, Lamalèvre, avec des envies lubriques plein ses grands yeux, apparait. Mondanités d'usage, bla bla bla et elle nous annonce d'un coup qu'elle va interrompre ses visites aux TerrassesduTransfert (TdT pour les initiés), car ça caille dur actu. Lamalèvre annecdotise sur Lapoissonnièrotwist, qu'elle a croisée aux Terrasses et que cette dernière l'aurait carrément snobée. Pas grand chose d'excitant dans la place. Quelques clients entrent, d'autres sortent. Labombeacasquette arrive avec un copain qui descend illico. Laposte suit, voir un peu l'animation, et là, surprise !!... Lamalèvre entrain de prodiguer les premiers soins sur un chaland chauve sur l'escarpolette du bas. Laposte continue son chemin et tombe sur Tasdupopperssssssss; malheureusement pour le zozo Laposte n'a ni colis ni recommandé pour lui. Laporno est arrivé.... ça papotte, ça papotte, l'escalier grince avec les montées et descentes. Labombeacasquette est descendue est affalée sur l'escarpolette du bas, du monde lui tourne autour en bavant. La suite on ne pourra pas vous en dire plus car se levant tôt notre reporter avait quitté les lieux après avoir siphonné pas mal de H. Bises a tous.

C'est l'automne....... la sève redescend... grrr

Dimanche, fin d'aprem. Laposte rentre de Gstaadt, bon elle a pas croisée Johnny ("ton corps ton sex", pour ceux qui l'aime; pas Laposte elle est plutôt Sylvie "La californiiiiie où j'ai planté ma vie" enfin rien a voir avec ce qui suit)... chacun à sa place, Jojo à la starconne et Laposte à la MaiZon. Arrivée 18h30, l'heure de l'apéro... Laporno est là, Minimoi avait appelé a 16h30 en plein ça tourne ça mousse (y a du suivi quand même, mais pas de dîner cher Hortensia ce soir). Bon un peu de monde mais pas le top. Laposte fait ses mondanités, confie le dernier Myleeeene à Latireusedavion (ça change de Barry Wiiiiiite !). Laporno est désespérée, pas grand chose de consommable, Laposte acquiesse (pourtant fille façile, Laposte). C'est l'automne, les maris sont gardés sous la couette, on se les gèle at The capitale of the world). Laposte siphonne ses bières les unes derrières les autres. On sonne à la grille du chateau, un challand arrive. Laposte, toujours à son poste, en train de débiter ses dernières conneries et v'la-t-y pas qu'une odeur envahit la pièce et manque de terrasser tout le monde!! Latireusedavion, en bonne professionnelle, sort tout ce qu'il faut (déo, et même dans ce cas le déso). Bon elle fuit enfin la puante, dans les bas fonds, distiller son new gerBer. Il 19h30, voire même 20h, enfin Minimoi daigne arriver... heure annoncé 16h30... vous avez vu le décalage horaire ??!! bon elle est sud américaine ! Arrive une bombassssssssssssssssse de chez bombasssssssse tout le monde bave et a les yeux qui miroitent; tout le monde sauf une, Laposte, qui la sent tsssy tsssy (voir le lexique pour les blondes (on plaisante, on vous aime bien aussi les blondes... mais seulement avec grosse sucette !). Laporno tombe en extase et même la Tireusedavion (je fais court). Et là, scandale !, la bombassssssssssse en train de sucer la puante !... todo el mundo est écoeuré et se la remet in the pocket (on est international ici...). Bref, tout le monde donc, ecoeuré, commence à se casser. Et c'est ce moment là qu'arrive l'Alternativpostale (ex-Traitrepostale), elle trie le courrier mais c'est aussi une bonne trayeuse... Sur ces quelques mots on vous laisse (ou, pour ceux qui nous ont connu intimement, on vous lèche). A la prochaine.

Je m'ennuie (Mylene Farmer)

Hello les boys. Vendredi. Merde, 370 milliards pour les banques et rien pour les salariés. J'arrête là la politique mais bon, réfléchissez... Minimoi appelle Laposte pour rencard à la MaiZon. Ok, rdv à minuit !... Laposte arrive et découvre la présence de Liza (indisponible actu). Du monde dans le bouge, ça picole, ça picole et le tiroir caisse se remplit; rien de très passionnant. Lagothique toujours en place n'a même pas vu l'arrivée de Laposte; cette dernière n'en prendra pas ombrage. Certains tricards sont là mais ils sont sans importance. Avec deux heures de retard (normal, quoi) Minimoi arrive. Belle, merveilleuse, poudrée, strassée, elle commence à raler, ne supportant pas 2 minutes d'attente pour le vestiaire (décalage horaire oblige, ça lui semble 3 plombes). Ambiance molle et ziqmu un peu à chier, c'est pas tous le soirs qu'on a le privilège d'écouter les remix de Liza. La soirée se déroule, comme d'hab... Laposte, alcoolo devant dieu, vide godet sur godet, entrainant les copines, ça la rassure!!!. Et puis, descente de Minimoi dans les basfonds, 45 mn d'absence. Laposte a cru un instant qu'on l'avait enlevée... comme en Colombie ou en Argentine, c'est commun à-bas. Mais non, elle se faisait tout simplement refaire la révision des 200 (bites)... Il valait mieux ça, de toute façon, qui aurait payé la rançon ??? Laporno était là aussi. Mais, chaudasse comme elle est, avait largement trainée sa réputation en bas. Laposte, égale à elle, même siphonne godet sur godet. Il y en avait du monde qui empruntaient l'escalier en colimaçon.... Laposte sans ses nouveaux yeux y voit très bien et puis le jour n'est pas encore arrivé où on l'a verra morte saoule... Pas grand chose de sexe mais de très bons feedback sur rldpmztdt. Il se fait tard. Notre envoyé spécial part coucher le jambon dans le torchon. Big kisses. Et n'oubliait pas on s'amuse et on plaisante c'est le fil (d'ariane.. pour les mariées) de ce blog.

Jeudi soir, enfin l'espoir...pour certains et revival jeunesse pour d'autre

0h00, Laposte (avec sa gastro mytho) décide d'aller faire chauffer la cb en face. Toutes les copines de l'école étaient là, Lamalèvre, Latentecanadienne, Lagalfa, etc... enfin, toutes celles qui rêvent encore de merveilles. Lagothique, à sa place, toujours aussi accueillante (avec amour). Tout ce petit monde boit des godets ou fait ce qu'il a à faire dans les bas fonds. Latentecanadienne est un peu teigne ce soir (non ne rêvez pas, elle n'a pas sucée Missténia !). Tous ceux qui se connaissent se font la bise façon "fashion week". Lamalèvre a jeté son dévolue sur une buveuse de pelfort. Mais je tue le mystère y aura rien. Léclaireuse (ex-Tannatropracteuse, pour celles qui ont oublié) est là... ça picole des godets. Une seule Perruche est venue ce soir... que se passe-t-il ? ça rentre, ça sort (n'ayez point de pensées perverse... c'est au niveau de la porte). Rosawagner a des vues sur Lagladyssse. Chou blanc. Lamalèvre a de envies de T mais c'est encore un peu trop tôt, il n'est même pas 3h. Elle décide de prendre le colimaçon et disparait pendant un bon bout de temps. Léclaireuse tape une bavette avec F pendant que Latentecanadienne nous fait un rock endiablé avec Asrael (plein comme une huitre pour les intimes la poupée). Le temps passe Lamalèvre ayant conforté sa réputation en bas se tire et fait ses bonsoirs à l'assistance. La MaiZon se vide et vla-t-y pas que Laposte nous fait un remember jeunesse "de quand elle était étudiante en kiné"... son premier client? Léclaireuse , adhérences (ça fait mal mais faut passer par là, conseil de kiné) et massage du bas jusqu'en haut du dos, trapézes, enfin la totale... Lagladysssse qui avait des vues, voire plus, sur Léclaireuse matte tout ça et n'en perd pas une miette. Entre temps nous arrive Léditorialiste, déjà un peu stone, qui hurle comme si on étaient sourdes. Lagothique règle le problème avec tact comme d'hab. Plancool75 arrive pour boire son élixir de nuit et Léditioraliste décide enfin de partir. Elle est scooteuse!... imaginez si les poulagas l'arrêtent dans son état. Bon la MaiZon se vide. Gladyssssse ayant pu observer les bienfaits du travail de Laposte sur le dos de Léclaireuse vient réclamer son massage. Vous connaissez Laposte, elle est gentille!... mais faut pas en abuser. A bon entendeur. Laposte se met au travail mais que voit elle dans son champs de vison...!! Lagalfa entrain de sucer autre chose que des bonbons. Ceux-là avait plus le gout du beaujolais. Sur ces bonnes paroles, on vous embrasse. N'hésitez pas à mettre des commentaires suer ces pages et surtout venez apprécier l'ambiance de ma MaiZon... vous serez toujours les bienvenues. Kisses a tous?

Mercredi noir à la MaiZon

Rendez-vous avec Liza à la MaiZon. Laposte arrive avec une heure de retard. Accueil agréable de Lagothique, pas grand monde, calme, calme... Quelques arrivants à noter dont le beau K qui descend offrir son corps à la faune des bas fonds. Laposte descend à son tour, direction le fond de l'établissement, K est bien là à s'offrir ni une ni deux. Toujours prète à rendre service, Laposte commence à s'occuper de lui... mais K est un grand gourmand, il veut plusieurs personnes; Laposte pas très partageuse se casse. Grrr. Liza au bar continue à vider ses godets. Lagothique nous passe le dernier cd mixé par Liza... bonne musique des années 90, ça ne nous rajeunit pas tout ça! l'époque des cheveux crépés!! Arrivent Lesperruches qui saluent les connaissances et jettent leur dévolue sur un jeune barbu (fashion pas le genre barbe mal entretenue) assis à la-place-du-con-sous-la-glace. Descente des 3 zozos dans le bureau. Puis arrivée de la magistrale Lagalfa qui vient voir un peu ce qu'il se passe à la MaiZon. Lagothique est en plein travaux, panne de dry, c'est limite l'émeute des amoureux de ce breuvage. L'ambiance est calme malgré la zique de Liza. Arrive une espèce de bombe lookée casquettte blouson en cuir. Lagothique n'en peut plus... ronds de jambes et tout le tralala. Lagalfa est cramponnée au bar à siffler godet sur godet. Lesperruches et leur amant remontent se désaltérer et partent tous les 3. La bombe a casquette se casse. Lagothique est désespérée. La Maizon se vide, il est 2h30... Liza est parti visionner un docu sur la stasi sur arte. Lagalfa, comme d'hab, repart seule... comme Laposte. La MaiZon a du fermer tot. Kissses.

Mardi soir, mardi noir, desespoir... quoique ?

Mardi, laposte a un gros coup de blues... direction la MaiZon. De plus elle a une ardoise et vient de recevoir sa new cb, donc ni une ni deux, qui paie ses dettes s'enrichit. La voici qui arrive, vétue d'un pantalon en cuir, polo noir et bracelet de force (façon homme !). Ces dettes reglées , en voiture simone... Arrivée de Lalolotte, accompagnée d'une connaisance fort polie et agréable. Ni une ni deux Lesperruches tente une approche de la Tentecanadienne qui, un peu farouche, ne se fait pas attraper au vol. Laposte et Lalolotte sortent fumer leurs sucettes à cancer et trainet leurs réputations sur le trottoir. Entourée d'une espèce d'aura arrive Léclaireuse (ex-tanatopracteuse) qui après un mois dans le Beaujolais nous revient en grande forme, superbe! La soirée continue... ça picole... vaut mieux, vue la clientèle et le taux de libido de certains; celui de Laposte est à zero. Léclaireuse a des vues sur la canadienne mais il n'a pas les oreilles assez decollées pour le cousin québécois. Chou blanc. L'heure tourne. Laposte et sa libido à zero ressort avec Lalolotte trainer à nouveau leurs réputations derrière une sucette à cancer mais qui voilà... après une longue absence... Analoungeetsuaportuguès, deux bombasses ... pour Laposte c'est ni une ni deux, la cigarette fumée, ronds de jambes et tout i cuanti (désolé, on parle pas italien). Et voilà notre intermittant du service public qui mange goulument Analoungeetsuaportuguès. Voila grosso merdo pour ce soir. On oublierait presque que Tasdupopperrrrs a fait un bad trip à son dealer de popp préféré, ce dernier était en effet en rupture de stock; ce sont des choses qui arrivent. LA CRISE mes filles !!

Samedi 18 Octobre, la machine tourne et la mousse monte

Non, vous vous trompez large, il ne s'agit pas d'une soirée mousse dans une ancienne boîte de nuit de Buenos Aires. Quand je parle de machine, je parle de machine à laver et la mousse produite par la machine. Dans la rue, je vois courir à droite et à gauche les personnages d'un samedi soir, mari et femme en retard pour le dîner chez des amis, une folle avec un bouquet de fleurs à la main récupéré chez Champion, des autres tordues ("folles à jeter contre le mur" comme dirais ma copine LaPoste) avec une bouteille achetée à la dernière minute chez ED (oublié le temps de courses chez Fauchon, crise oblige...)

La machine à laver, donc, continue à tourner et je tourne les pages du dernier Têtu, comme d'habitude, rien d'intéressant mais l'abonnement est toujours en cours. Mon téléphone sonne. Hortensia au bout du fil demande mes dispositions pour la soirée. Rien de prévu, rien de plus que de continuer à faire tourner des machines. Hortensia me propose d'aller dîner chez elle, et je n'hésite même pas un instant. Coup d'accélérateur pour le séchage.
Douche, avec mon "jabon de coco" (savon coco) acquis à Madrid chez Enjabonarte (je vous conseille d'aller y faire un tour, plusieurs magasins en ville mais le plus intéressant est celui de Chueca). Ensuite, les basic 3 temps de Clinique pour une peau impeccable et dernière couche, Terracota pour Homme, de chez Guerlain.

Bien sûr, les bijoux... là, je ne donne pas de marques car ils vont tout me voler à la MaiZon... il y a toujours quelqu'un qui a besoin de vendre une bague pour payer le gaz, l'électricité ou le poppers.

Dernière regard devant la glace, contrôle de sac à main, ok, j'ai tout !

Direction Hortensia's house.

Arrivée, un accueil impeccable, une présentation nickel-chrome, un apéro super et à table! La conversation tourne autour de nos vies, nos sorties, notre MaiZon, l'actualité... Lamalèvre, également invitée, et déjà arrosée de trois gin-tonics, me demande de prendre en note LA phrase prononcée par Lagé: "oui, je suis un grand pd". Quelle nouvelle !!

Un chapitre à part pour le plat magnifique que Hortensia nous a préparé: un poulet au curry, tout simplement délicieux !!!! Hortensia, nous souhaitons avoir la recette ASAP !! Suivent les fromages, la tarte tatin, le café, les digestifs, les chocolats.

Mieux, impossible ! Sincèrement une soirée super, super agréable, en compagnie de gens bien... comme j'adore.

Me reste à dire: MERCI BEAUCOUP HORTENSIA.

MINI

La chute des bourses

mmmm.... silence radio... je vois qu'entre la chute de bourses dans le monde, la semaine de travail et un week-end agité personne dit rien.

Et justement en parlant de bourses, DIEU NOUS PRESERVE DE LA CHUTE DES BOURSES !!!

C'est vrai qu'on voit à chaque visite à la MaiZon un défilé de bourses inimaginable, de toutes les couleurs et toutes les nationalités. Mais la couleur et la nationalité de la bourse n'a pas d'importance. L'important c'est l'état de la bourse car une bourse vide ou en chute c'est comme une voiture non cotée à l'argus, une épave quoi. Heureusement parmi nous, Geronto, le spécialiste en bourses chutées ou des bourses épaves Plutôt que Geronto on devrait l'appeler notre "casse nationale", capable de récupérer en pièces détachées toute bourse vide, sans espoir, âgée de plus de 65 ans et la rendre heureuse, efficace et rentable, surtout rentable.

Mais je vous rassure mes chers amis, nous ne sommes pas arrivées à ce point, nous sommes encore cotées à l'argus et en bourse. Sinon, il faut demander à notre barman préféré, Latireusedavion, il s'y connaît en matière d'investissements dans n'importe quelle activité, y compris les bourses.

Bonne semaine

Une Idylle en Eaux troubles

La plainte, la plainte, dis-la, mais que l'issue soit heureuse.

( Eschyle )

Ca a commencé un 11 septembre, comme quoi Lamalèvre, vot' bien fidèl' servante, et bin dévouée, ( qui n'a jamais tué ni tuer personne, quoi qu'on en dise ), elle vidait des godets sur le zinc de la MaiZon en putassant vaguement - comme si sa mine pénétrée des vérités supérieures pouvait lui laisser une seule minute l'illusion qu'elle va racoler une des lumières qui traînassent up there ), comme quoi donc qu'elle était là au bar, à frotter ses crêtes illiaques dianesques contre les poignées d'amour de la Hortensia en méditant un plan inédit sur lequel lancer ladite Hortensia, qui a le chic pour abandonner à ses faire-valoir le soin de déterminer l'orientation du jour, ou plutôt du soir, à imprimer à ses stupres.

Ca a commencé un 11 septembre, que j'disais. Ca a commencé par des bisous je m'souviens même, des bisous et des étreintes à la mimi pinson à faire gerber l'assistance, qu'en a pourtant vu des vertes et des trop mûres. Ca a commencé comm' ça, mais y avait qu'à regarder les lueurs qui dansaient dans les yeux de Laposte, spectateur impuissant du spectacle, comme nous autres qu'étions là, pour se demander si y'avait quoi qu'ce soit d'commencé. Elle s'y connaît en désastre, Laposte, et si tu la vois sourire, oublie tes illusions, bébé, c'est mort ; c'est mort et déjà r'froidi, bébé, bon pour la benne. Mais ce jour-là, elle a rien topé la Hortensia, elle était occupée, faut dire, ah ouiche, avec l'autre, là, LAGé.

Ouais, ca a commencé un 11 septembre, mais ya pas loin d'la porte du Ritz au tunnel de l'Alma, comme on est payé pour le savoir - mais j'vas trop vite, j'm'emballe, comme eux-même y-z-ont fait cett' nuit-là, les deux zoizeaux qui fonçaient vers le mur. Lamalèvre elle était au bar, qu'j'disais, avec la Hortensia et on zonait sec à jauger la marée sans se décider à jeter les filets. Morose. Mais ça dure pas trop la morosité à la MaiZon ; c'est pas qu'ça s'arrange, non, ça s'rait plutôt qu'ça dérape avant qu't'ai le temps de t'ennuyer. Alors ya ce loustic qui déboule de l'escalier, et c'est là qu'je le reconnais, LAGé. Les mecs, à la MaiZon, c'est toujours au déboulé de l'escalier que tu les remets, tu vois, pas quand y rentrent ou quand y sortent, ça non, mais quand y descendent ou quand y r'montent, avec le désir sur la gueule ou la bite sous l'bras, tu vois, y s'lâchent plus, y s'lâchent mieux, tu joues pas les stars quand tu fais sonner les marches d'la MaiZon, mon pote. Un peu comme chez Chanel tu vois, du temps d'la vieille, les modèles, rue Cambon, ça donnait tout dans l'escalier, pas sur le podium.

Alors j'la chope au déboulé du colimaçon, LAGé. C'est pas qu'je joue ma sociable, mais LAGé, c'est le gars qu'tu ménages même quand tu l'connais à peine, on sait jamais, va savoir s'il te f'ras pas la grâce de te laisser l'finir un des quat'. Et c'privilège là, il m'avait déjà été échu, tu vois, une fois dans l'temps, alors j'sais d'quoi j'cause. J'la chope, LAGé, et j'te l'embrasse et j'te lui passe la main dans l'dos et on cause deux minutes, et puis là, j'm'retourne vers la Hortensia et je lui présente le gars et j'ui dis, en pérorant comme une mondaine, qu'y sont fait l'un pour l'autre ; j'm'en souviens comme si c'était hier, tu vois, c'est comme un gros soleil noir dans ma tête. Je sais pas ce qui m'a pris, ce soir là. Hortensia, j'laime bien, j'ai voulu faire ma grandiose et lui abandonner LAGé au lieu d'aller me l'éponger au ranch, au bout du bar, que je sentais bien qu'il était pas encore sec le mec, mais non, j'ai pas fait ça, non, j'ai merdé, ouais.

LAGé, c'est le pote rêvé, tu vois, la providence des mauvais lieux, le genre de loulou qui te pose direct un bordel sur la place de Paris. C'est the coup. Du corps, des centimètres à gogo, du vocabulèr, de l'ardeur, pas farouche avec ça, et bye t'as des étincelles plein le crâne et il est déjà parti. Y en a pas beaucoup des comme ça, et quand t'as la chance d'en croiser un, tu remercies le Ciel et tu prend ton ticket. J'ai commandé un Get et j'ai tenu le crachoir au barman, celui d'avant, le seul et l'unique, d'ailleurs, selon certains, mais ça c'est une autre histoire, en attendant qu'Hortensia s'envoie en l'air. J'ai commandé un autre Get, et puis un autre, et puis encore un autre, en prêtant vaguement l'oreille aux rapports direct-live que me servait Laposte, avec ses lumières de mauvais augure dans les mirettes.

J'l écoutais pas trop Laposte, en fait, parce qu'Hortensia, c'est un pote, et ses plans culs, voilà bon bof. Et puis tout à coup, j'lai écoutée plus attentivement, j'sais pas si c'est parce que son ton tournait au sinistre, ou si c'est parce qu'elle sortait des mots d'plus en plus sale, genre "bisou" tu vois. Et puis j'les ai vus, les deux, là, Hortensia et LAGé, en cinémascope, avec Laposte en fond d'écran, un sourire sardonique incrusté dans sa face et deux yeux écarquillés avec marqué en gros et fluo, dans l'oeil droit CATA et dans l'oeil gauche STROPHA. J'ai flippé sévère mon gars, et j'me suis tourné vers le ptit prophète de la boutique, le ptit prophète qu'est un vieux sage et qui connait la vie mieux qu'toi et moi, j'me suis tourné vers minimoi parce que quand tout s'dérobe sous tes pieds, tu cherches du solide et qu'lui, même quand tu l'vois même plus sous les accessoires, tu sais qu'c'est tough, et qu'ça va pas s'écrouler même si c'est la fin du monde...

la suite au prochain épisode

Happy hours

Dimanche. Fin d'après midi. Tout le monde se retrouve dans ce lieu magique, la MaiZon. La clientèle est en tenue légère ou sans tenue du tout. Hortensia comme Laposte sont là, Minimoi aussi. Tout ce petit monde s'embrasse. ça papote. Lagée, le motard d'Hortensia, arrive et ni une ni deux voilà nos deux protagonistes descendre dans les bas fonds. Sous les musiques de Barry White nos deux chaudasses jettent leur devolue sur un touriste de la capitale phocéenne. Il va passer un trés bon quart d'heure. Laporno est dans les lieux aussi attendant son plan - Zozottelasanglée - mais ce dernier n'arrivant que plus tard Laporno a déjà usé de son avaloir. Zozottelasanglée arrive enfin, nos deux lascars descendent et voila que nous montent des bas fonds des cris de jouissance. La petite se régale. Laposte, ayant envie de se vider la poche, descend et découvre une aire de luxure... en effet, Laporno met sa proie en offrande aux chalands. Y a des amateurs. Et la petite est fort gourmande. Après une bonne heure d'assauts répétés tout ce petit monde remonte et vient se desalterer. Arrive Géronto et son bazooka. Laporno le repère... Entre temps Zozottelasanglée est repartie, EPUISEE. Les deux compères bien pourvus descendent dans le bureau où nous ne pouvons vous raconter ce qu'il s'est passé... la porte était fermée... grrr! Voilà, c'est la fin de l'happy hours. Minimoi et Laposte sont repartent comme elles sont arrivées, seules. Hortensia est aux anges. Laporno et Géronto repartent ravis.

bon on vous laisse au prochains messages. on vous embrasse.

eBay

C'est avec une bonne heure de retard que la grande Hortensia arrive à la MaiZon. Laposte est déjà là, elle l'attend... La porte franchie, quelque chose surprend Hortensia, une chose d'étrange... Laposte, qui d'habitude semble flairer avant tous l'arrivée de tout membre illustre de ce select club, est là, de dos, face au bar... elle n'a rien vu venir ! Et pour cause... elle est en grand deal avec Tasdupoperrrs. Un deal au départ assez basique: du pops pour notre addict contre une petite virée dans les bas-fonds. Mais Laposte, en grande forme, en exige un peu plus et se retrouve dans la seconde à tirer sur une cigarette dite spéciale... Les effluves ayant produit les effets escomptés, Tasdupoperrrs en profite pour quémander un flacon plein. Notre intermittent du service public postal, loin d'être totalement cuit, exige pour sa part un paiement d'avance avant de délivrer l'auguste flacon. Pas folle la guêpe ! La chose est menée rondement, Tasdupoperrrs sort les biftons, Laposte lui remet l'objet tant convoité (après un aller retour des plus rapides entre son frigo et le Lieu). A part ça, RAS. Lagothique nous fait son show, Hortensia - comme d'habitude - ne voit pas qu'on lui fait les yeux doux et repart comme elle est arrivée, SEULE!!! L'endroit est plutôt bien rempli pour un jeudi et la musique sympa. Glossy n'est pas là, et c'est tant mieux.